Mi-mai 2012, sur un quai de gare, non loin de Copenhague...(ambiance…)
C’est une rencontre au retour d'un voyage, chacun de notre côté, qui nous a permis finalement d'en commencer un beaucoup plus long. « Camille, et si on partait, plein Est... jusqu'en Inde... à vélo par exemple ? Allez, banco Xavier, on y va.».
Ça tombait plutôt bien cette une envie commune de prendre le temps pour explorer et observer le monde de nos propres yeux.
Le voyage à vélo nous permet d'écouter notre propre rythme et nos émotions, de se délester et de s’alléger. De laisser la place de nouveau à l'imprévu, et de redonner de l’espace au temps dans une société dans laquelle tout va plus vite !
Sur la route, au pied de chaque arbre, sur chaque coin d’herbe, chaque bout de cour, chaque carrelage de salon… tout devient propice à la contemplation.
Et puis, et surtout, l'itinérance à vélo permet de provoquer les rencontres pour chercher à comprendre l’époque que l’on traverse. Elle nous permet de prendre le temps de rencontrer un bout de notre société...
Pour commencer leur cyclo-manie… : un aller simple pour Tokyo.
En mars 2013, le vent en poupe, on enfourchait nos vélos pour la première fois tous les deux. La préparation de notre voyage en vélo a commencé en octobre 2012.
Départ : Strasbourg. Objectif : Inde. Arrivée : Japon.
Parce que visiblement ce n’était pas la bonne époque pour passer au Pakistan, parce que les aventures staphylocoquesques de Camille nous ont retenus à la porte de la Chine, parce que l’hiver allait s’endormir sur les hauteurs himalayennes… On a dû laisser de côté l’Inde et changer de cap.
Une expédition qui a duré 1 an et 14.000 km, de Strasbourg à Tokyo, en traversant l’Europe, la Turquie, l’Iran, l’Asie centrale, la Chine et le Japon.
Finalement, on a fait ce trajet-là :
Si l'itinéraire vous à mis le pied à la pédale, vous retrouverez nos récits de ce voyage sur la droite (classement par date de publication) ou ici
Et pour continuer… : Vous reprendrez bien quelques kilomètres ?
En 2017, on refait nos sacoches.
Objectif : voyager tant que l’on a l’envie, l’argent, la santé. Cette fois-ci, pas de date précise de retour (+/- 3 ans), et de vagues idées d’itinéraires…
Pour savoir si l’on tourne à droite ou à gauche en sortant de Strasbourg, on a quand même esquissé un trajet :
« L'important n'est pas le but, mais le chemin »… Le premier voyage nous l’a bien démontré ! Et c’est aussi pour cela que l’on repart : l’inconnu, les changements de cap, les surprises et le lâcher-prise.
